Le gouvernement veut donner l'autorisation aux betteraviers d'utiliser des néonicotinoides (insecticides tueurs d'abeilles)
POUR INTERPELLER VOS PARLEMENTAIRES RENDEZ-VOUS ICI: https://shaketonpolitique.org/interpellations/stop-neonicotinoide-parlementaires/
Face à la pression du lobby des betteraves le ministère de l’Agriculture va accorder des dérogations permettant d’utiliser des néonicotinoïdes sur cette culture. Le Ministère annonce une modification législative cet automne pour permettre explicitement, pour la campagne 2021 et le cas échéant les deux campagnes suivantes tout au plus, le recours à l’article 53 du règlement européen n°1107/2009 pour pouvoir prendre au moment des semis une dérogation de 120 jours pour les semences enrobées.
Ce que nous voulons
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Générations Futures est scandalisée par cette décision ministérielle qui constitue un recul important du gouvernement sur la question de ces insecticides ‘tueurs d’abeilles’. Cette décision est d’autant plus inacceptable pour l’association qu’il existe d’autres produits[1] homologués pour lutter contre le puceron de la betterave pour laquelle l’ANSES admettait dans un avis sur les néonicotinoides de 2018 qu’il n’y avait pas d’impasse[2] technique pour cette culture.
Pour rappel, ces substances parce qu’elles sont néfastes pour l’environnement (particulièrement les pollinisateurs, même longtemps après leur utilisation) ont été interdites en France par la Loi Biodiversité de 2016, interdiction étendue aux produits ayant le même mode d’action par la loi issue des Etats Généraux de l’Alimentation et grâce à la pression citoyenne (recours juridiques victorieux notamment de Générations Futures et du syndicat apicole UNAF).
Plutôt que de se battre pour que l’Europe fasse réellement appliquer ses décisions d’interdiction des principaux néonicotinoïdes et les étendent à toutes les substances de cette famille, c’est la biodiversité qui est sacrifiée sur l’autel d’une agriculture toujours plus industrielle. Nous ne pouvons pas admettre que l’on revienne à l’utilisation de ces insecticides en enrobage de semence car cela revient à traiter à priori les cultures de betterave, ce qui constitue le degré zéro de l’agronomie, alors que la Directive européenne sur l’utilisation des pesticides préconise ‘la lutte intégrée contre les ravageurs’, ce qui sous-entend que le traitement chimique ne doit intervenir qu’en dernier recours et non pas avant même l‘apparition d’un ravageur !
Le gouvernement doit donc retirer cette dérogation et au plus vite!
[1] Voir par exemple : https://ephy.anses.fr/ppp/afikill
[2] Voir : https://www.anses.fr/fr/content/risques-et-b%C3%A9n%C3%A9fices-des-produits-phytopharmaceutiques-%C3%A0-base-de-n%C3%A9onicotino%C3%AFdes-et-de-leurs
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Générations Futures est scandalisée par cette décision ministérielle qui constitue un recul important du gouvernement sur la question de ces insecticides ‘tueurs d’abeilles’. Cette décision est d’autant plus inacceptable pour l’association qu’il existe d’autres produits[1] homologués pour lutter contre le puceron de la betterave pour laquelle l’ANSES admettait dans un avis sur les néonicotinoides de 2018 qu’il n’y avait pas d’impasse[2] technique pour cette culture.
Pour rappel, ces substances parce qu’elles sont néfastes pour l’environnement (particulièrement les pollinisateurs, même longtemps après leur utilisation) ont été interdites en France par la Loi Biodiversité de 2016, interdiction étendue aux produits ayant le même mode d’action par la loi issue des Etats Généraux de l’Alimentation et grâce à la pression citoyenne (recours juridiques victorieux notamment de Générations Futures et du syndicat apicole UNAF).
Plutôt que de se battre pour que l’Europe fasse réellement appliquer ses décisions d’interdiction des principaux néonicotinoïdes et les étendent à toutes les substances de cette famille, c’est la biodiversité qui est sacrifiée sur l’autel d’une agriculture toujours plus industrielle. Nous ne pouvons pas admettre que l’on revienne à l’utilisation de ces insecticides en enrobage de semence car cela revient à traiter à priori les cultures de betterave, ce qui constitue le degré zéro de l’agronomie, alors que la Directive européenne sur l’utilisation des pesticides préconise ‘la lutte intégrée contre les ravageurs’, ce qui sous-entend que le traitement chimique ne doit intervenir qu’en dernier recours et non pas avant même l‘apparition d’un ravageur !
Le gouvernement doit donc retirer cette dérogation et au plus vite!
[1] Voir par exemple : https://ephy.anses.fr/ppp/afikill
[2] Voir : https://www.anses.fr/fr/content/risques-et-b%C3%A9n%C3%A9fices-des-produits-phytopharmaceutiques-%C3%A0-base-de-n%C3%A9onicotino%C3%AFdes-et-de-leurs