Certains préfets et préfètes accordent des dérogations permettant des épandages de pesticides tout près des habitations
Alors que les préfets devraient prendre des mesures de protection pour les populations riveraines de zones cultivées avec des pesticides, certain.es en ont décidé autrement et ont pris des arrêtés préfectoraux visant à affaiblir encore plus la réglementation sur les zones de non traitements et permettre ainsi aux agriculteurs d’y déroger!
Cette situation est scandaleuse et nous devons tout faire pour demander à tous les préfets de France de prendre au contraire des mesures plus fortes de protection des populations à l’heure où les questions de santé sont devenues prioritaires!
Ce que nous voulons
Nous proposons donc à tous les citoyens et toutes les citoyennes d’interpeller dès aujourd’hui les préfets et préfètes de leur département, soit en leur envoyant un mail et/ou un tweet, pour leur demander
1) d’interdire les épandages de pesticides à proximité des habitations (et en tout état de cause de ne pas promulguer d’arrêtés préfectoraux permettant de déroger à ces zones de non traitement)
2) de demander aux utilisateurs de pesticides à l’initiative des consultations publiques sur les chartes de reporter ces dernières à une période ultérieure, en tout état de cause après la levée complète du confinement. Une fois ce report acté, il sera alors nécessaire de revoir la manière dont ces consultations sont proposées. A titre d’exemple, certaines consultations sont tellement orientées que les réponses apportées vont inévitablement biaiser le débat comme c’est le cas aujourd’hui en Gironde où des structures locales[2] ont préféré lancer une contre-consultation tant celle proposée par la chambre d’agriculture fausse le débat.
La période actuelle commande que les questions de santé publique deviennent de réelles priorités et que des mesures fortes soient prises en matière d’utilisation de pesticides, afin de protéger la santé et les conditions de vie des Français confinés en milieu rural. Le Gouvernement commettrait une grave erreur en se positionnant à contre-courant de cet impératif.
Si vous êtes directement concerné par les épandages vous pouvez bien sûr ajuster votre message.
Nous vous joignons pour information le courrier que nous avons adressé fin mars au Premier Ministre ainsi que le Communiqué de presse envoyé par nos ONG le 16 avril 2020.
- l310320_premier_ministre_covid_epandages_agricoles_engrais_pesticides
- cp160420_prefets_pesticides_chartes_zntv2
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Nous proposons donc à tous les citoyens et toutes les citoyennes d’interpeller dès aujourd’hui les préfets et préfètes de leur département, soit en leur envoyant un mail et/ou un tweet, pour leur demander
1) d’interdire les épandages de pesticides à proximité des habitations (et en tout état de cause de ne pas promulguer d’arrêtés préfectoraux permettant de déroger à ces zones de non traitement)
2) de demander aux utilisateurs de pesticides à l’initiative des consultations publiques sur les chartes de reporter ces dernières à une période ultérieure, en tout état de cause après la levée complète du confinement. Une fois ce report acté, il sera alors nécessaire de revoir la manière dont ces consultations sont proposées. A titre d’exemple, certaines consultations sont tellement orientées que les réponses apportées vont inévitablement biaiser le débat comme c’est le cas aujourd’hui en Gironde où des structures locales[2] ont préféré lancer une contre-consultation tant celle proposée par la chambre d’agriculture fausse le débat.
La période actuelle commande que les questions de santé publique deviennent de réelles priorités et que des mesures fortes soient prises en matière d’utilisation de pesticides, afin de protéger la santé et les conditions de vie des Français confinés en milieu rural. Le Gouvernement commettrait une grave erreur en se positionnant à contre-courant de cet impératif.
Si vous êtes directement concerné par les épandages vous pouvez bien sûr ajuster votre message.
Nous vous joignons pour information le courrier que nous avons adressé fin mars au Premier Ministre ainsi que le Communiqué de presse envoyé par nos ONG le 16 avril 2020.