L'UE et certains Etats membres sous pression des lobbies veulent retarder la révision de la règlementation "chimiques"
Ce que nous voulons
Il est important que cette règlementation ne soit pas repoussée. En effet, la révision de ces réglementations est cruciale, elles doivent permettre notamment :
- l’évaluation des chimiques non plus substance par substance mais par famille de produits, ce qui améliorerait grandement l’efficacité des procédures d’évaluation. L’exemple le plus emblématique ici étant celui des PFAS (perfluorés), grande famille de plus de 4000 composés, considérés tristement comme des « polluants éternels ».
- l’identification – enfin- des perturbateurs endocriniens car pour le moment les données nécessaires à cette identification ne sont pas demandées ! Et donc l’exclusion de ces substances dangereuses.
- la possibilité de prendre – enfin ! – en compte l’exposition à des mélanges de substance en vue de limiter le risque d’effets cocktail
- la possibilité d’interdire certains usages grand public et professionnel de substances les plus dangereuses.
Ces mesures sont indispensables à la protection des citoyennes et des citoyens européens et de leur environnement. Le report de cette réforme est donc dramatique d’un point de vue sanitaire et environnemental.
Nous ne pouvons croire que la France renonce à voir cette révision se faire rapidement alors même que ce sujet de la prévention des effets des polluants chimiques est au cœur de la feuille de route de votre gouvernement. Nous attendons donc de la France qu’elle se positionne clairement en faveur de l’adoption de la révision de ces textes au plus tard en mars – avril 2023 comme cela était initialement prévu et qu’elle mette tout en oeuvre au niveau européen pour que cela advienne.
-
Il est important que cette règlementation ne soit pas repoussée. En effet, la révision de ces réglementations est cruciale, elles doivent permettre notamment :
- l’évaluation des chimiques non plus substance par substance mais par famille de produits, ce qui améliorerait grandement l’efficacité des procédures d’évaluation. L’exemple le plus emblématique ici étant celui des PFAS (perfluorés), grande famille de plus de 4000 composés, considérés tristement comme des « polluants éternels ».
- l’identification – enfin- des perturbateurs endocriniens car pour le moment les données nécessaires à cette identification ne sont pas demandées ! Et donc l’exclusion de ces substances dangereuses.
- la possibilité de prendre – enfin ! – en compte l’exposition à des mélanges de substance en vue de limiter le risque d’effets cocktail
- la possibilité d’interdire certains usages grand public et professionnel de substances les plus dangereuses.
Ces mesures sont indispensables à la protection des citoyennes et des citoyens européens et de leur environnement. Le report de cette réforme est donc dramatique d’un point de vue sanitaire et environnemental.
Nous ne pouvons croire que la France renonce à voir cette révision se faire rapidement alors même que ce sujet de la prévention des effets des polluants chimiques est au cœur de la feuille de route de votre gouvernement. Nous attendons donc de la France qu’elle se positionne clairement en faveur de l’adoption de la révision de ces textes au plus tard en mars – avril 2023 comme cela était initialement prévu et qu’elle mette tout en oeuvre au niveau européen pour que cela advienne.