Consultations

L’Institut National du Cancer (INCa) a lancé une consultation publique sur ses futurs axes de travail.
D’après les données de l’INCa On estime à 382 000 le nombre de nouveaux cas de cancers (incidence) 204 600 chez les hommes et 177 400 chez les femmes et à 157 400 le nombre de décès (mortalité) en 2018 en France. Les cancers les plus fréquents sont ceux de la prostate, du sein, du côlon-rectum et du poumon. Comme le souligne le site Cancer Environnement Un site du centreleonberard.fr Les répercussions des modifications de l’environnement et des habitudes alimentaires sur l’homme et plus particulièrement sur l’augmentation constatée de l’incidence de certains cancers, sont devenues une préoccupation majeure de santé publique. Les liens entre expositions environnementales (y compris en milieu professionnel) et le risque de cancer représentent aussi de plus en plus souvent une interrogation chez les individus et un sujet émergeant de la relation médecin-patient.

La pollution de notre environnement est généralisée. On y retrouve des poussières atmosphériques où s’accumulent des composés organiques volatils, ou autres molécules toxiques, ainsi que des polluants organiques persistants, qui se stockent dans les tissus graisseux de l’organisme et peuvent franchir la barrière placentaire. Nous sommes aussi exposés à des contaminants consommés dès le plus jeune âge, des pesticides, des biocides, des additifs alimentaires, des plastifiants, des nanomatériaux et autres perturbateurs endocriniens (PE).
Ces expositions multiples peuvent affecter nos organismes et participer au développement de pathologies graves, telles que les cancers. C’est pourquoi il est urgent de doter la France d’une véritable politique de santé environnementale.

Nos objectifs?
> Faire évoluer les réglementations notamment européennes pour mieux protéger la population
> Développer des méthodes de détection et d’investigation des clusters de cancers, en s’appuyant notamment sur les registres
> Aider les collectivités à intégrer la santé dans l’ensemble de leurs actions
> Mettre en place des actions d’amélioration de la qualité de l’air, en commençant par un plan zéro exposition à l’école
> Informer les personnes sur les risques, de façon ciblée et accessible, et sur les comportements de précaution possibles
> Participer au futur programme national de recherche sur l’exposome et son impact sur la santé
> Soutenir dans le cadre des projets de recherche la thématique environnement
> Former les professionnels de santé à la santé environnementale