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Etiquetage environnemental : demandons une information pertinente !

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Contexte

Les citoyens européens sont invités à donner leur avis sur l’évolution des règles en matière d’étiquetage alimentaire.
Dans le cadre de sa stratégie « Farm to fork », la Commission prévoit en effet de réviser certaines parties du règlement « information du consommateur » de 2011* concernant l’étiquetage nutritionnel, les dates limites, l’indication d’origine ou les mentions sur les boissons alcooliques.
L’information sur l’impact environnental des produits n’est pas abordée dans cette consultation, mais c’est un sujet majeur.
La Commission a en effet inscrit dans sa stratégie le principe d’une information sur la durabilité des aliments et, en France, la loi Climat de 2021 prévoit déjà un étiquetage environnemental obligatoire.
Ces initiatives sont excellentes mais encore faut-il que la méthode utilisée pour mesurer l’impact des produits intègre tous les critères de durabilité !
Or, pour le moment, la méthode envisagée (dite « Analyse du cycle de vie ») ne prend pas correctement en compte les atteintes de l’agriculture sur la biodiversité, ni l’impact des pesticides. Au contraire, elle favorise de manière aberrante l’agriculture intensive gourmande en pesticides et engrais de synthèse.

* règlement 1169/2011

Objectifs

Nous devons nous mobiliser pour que la Commission européenne revoit sa copie : le futur affichage environnemental doit rendre compte des impacts réels de l’agriculture. Cet affichage doit permettre aux consommateurs de choisir les produits issus d’une agriculture moins consommatrice de pesticides et d’engrais chimiques et préservant la biodiversité, comme l’agriculture biologique ou d’autres agricultures extensives (élevages de plein air par exemple).

Projet de règlement sur l’affichage « durabilité » prévu entre 2023 et 2024
La commission teste la méthode ACV pour mesurer l’empreinte environnementale
Dans le cadre du Green deal, la commission présente sa stratégie Farm to fork
Consultation sur l’étiquetage alimentaire
Projet de règlement sur les allégations environnementales
Date précédente
Date suivante

Ce que propose la Commission européenne

La Commission européenne prévoit un affichage sur la durabilité des produits alimentaires. Pour mesurer le score environnemental, la Commission privilégie la méthode ACV (Analyse du cycle de vie), un outil qui calcule les impacts environnementaux en fonction des rendements, à savoir au kg ou au litre de produit fini.

L’ACV donne un avantage significatif aux modes de production les plus intensifs et mesure très mal les impacts des pesticides sur la santé, la qualité des sols, de l’air ou de l’eau.

Au final, un affichage environnemental basé sur l’ACV encouragerait les productions les plus gourmandes en pesticides et engrais chimiques et pénaliserait les productions extensives comme l’agriculture biologique ou de l’élevage en plein air dont les impacts positifs sur la biodiversité et le bien-être animal ne sont pas pris en compte.

Ce que nous voulons

Nous proposons à la Commission européenne la méthode du Planet-score qui permet de corriger les lacunes et les biais de l’Analyse du cycle de vie.

Développé en France par l’ITAB et ses partenaires, le Planet-score combine un score agrégé et 3 sous indicateurs détaillées (pesticides, biodiversité et climat) complété par un indicateur sur le mode d’élevage pour les produits d’origine animal.

Il oriente sur un scénario de transition agro-écologique et permet de rendre compte en transparence des démarches de progrès. Il est en phase avec les objectifs de la stratégie Farm to fork, notamment l’objectif de réduire de moitié la consommation de pesticides d’ici 2030.

  • Nous proposons à la Commission européenne la méthode du Planet-score qui permet de corriger les lacunes et les biais de l’Analyse du cycle de vie.

    Développé en France par l’ITAB et ses partenaires, le Planet-score combine un score agrégé et 3 sous indicateurs détaillées (pesticides, biodiversité et climat) complété par un indicateur sur le mode d’élevage pour les produits d’origine animal.

    Il oriente sur un scénario de transition agro-écologique et permet de rendre compte en transparence des démarches de progrès. Il est en phase avec les objectifs de la stratégie Farm to fork, notamment l’objectif de réduire de moitié la consommation de pesticides d’ici 2030.


    La nécessité d’une transition écologique profonde de nos modes de consommation et de production ne fait plus débat. Le futur affichage sur la durabilité prévu par la stratégie européenne « Farm to fork » peut devenir un puissant levier au service de cette transition. Cet affichage devra fournir une information fiable, compréhensible et intégrant la réduction de l’impact Carbone bien sûr mais aussi la préservation de la biodiversité, le maintien de l’équilibre des écosystèmes au sens large (air, eau, sol) et le bien-être animal. La méthode généralement pressentie pour mesurer les impacts est l’analyse du cycle de vie des produits (ACV). Si elle est adaptée aux process industriels, elle donne par contre une image erronée de l’empreinte écologique des produits agricoles et alimentaires. En effet, l’ACV reste par construction une méthode d’évaluation cantonnée à l’échelle produit, et ne pourra jamais approcher les enjeux aux échelles systèmes dans le domaine du vivant. De plus, l’ACV n’est pas une méthode scientifique neutre, elle est au contraire porteuse d’une vision de la transition orientée vers la poursuite de l’intensification des pratiques agricole qui repose notamment sur les engrais et pesticides chimiques de synthèse. Un étiquetage environnemental qui se révèlerait favorable ou neutre en termes d’intensification de la production agricole et de l’élevage serait un non-sens. Si l’on veut disposer d’un affichage opérationnel pertinent dans un délai court et si l’on veut garder le principe de l’ACV (“de la fourche à la fourchette”), il est indispensable de ne pas se cantonner à l’ACV et de bâtir un référentiel externe pertinent pour la compléter fortement. C’est précisément ce qu’a accompli le Planet-score et c’est la voie que les pouvoirs publics doivent prendre (https://youtu.be/Gua-nnackBw) Développé en France par l’ITAB et ses partenaires, le Planet-score combine un score agrégé et 3 sous indicateurs détaillées (pesticides, biodiversité et climat) complété par un indicateur sur le mode d’élevage pour les produits d’origine animal. A la différence d’une simple score agrégé, ce format permet aux consommateurs de mieux comprendre l’information sur l’impact environnemental. Plusieurs études montrent que parmi différents formats d’étiquetage, le Planet-score est très largement préféré (http://itab.asso.fr/activites/planet-score.php). Le Planet-score oriente sur un scénario de transition agro-écologique et permet de rendre compte en transparence des démarches de progrès. Il est en phase avec les objectifs de la stratégie Farm to fork, notamment l’objectif de réduire de moitié la consommation de pesticides d’ici 2030.
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