Pétitions
Stop aux PFAS dans nos eaux : Exigeons la dépollution du Gardon et la transparence sur la contamination au TFA par SOLVAY

Pétition
En 2024, le Collectif « Gard-Eau-PFAS » – comprenant des associations, des collectifs locaux, des salariés de l’usine SOLVAY et des citoyens – a été créé suite aux révélations de Générations Futures sur une pollution significative aux PFAS (polluants éternels) dans l’eau des rivières proches de Salindres (Arias, Avène et Gardon) et dans l’eau de distribution de certaines communes.
Le TFA (acide tri-fluoro acétique), produit par l’usine SOLVAY de Salindres, est le PFAS le plus présent avec une concentration très élevée, supérieure à la plupart de celles révélées en France et dans d’autres pays européens.
D’autres analyses, effectuées en 2024 par Générations Futures et par des collectifs de citoyens, ont confirmé la présence de TFA en quantité significative dans l‘eau potable de 12 communes le long du Gardon, jusqu’à la confluence du Rhône.
Après un an d’alerte, l’Agence Régionale de Santé d’Occitanie (ARS) confirme le 6 mars 2025 la présence de TFA dans 32 captages le long du Gardon, en aval de l’usine de SOLVAY, avec une concentration parfois supérieure à celles trouvées par Générations Futures. Mais l’ARS considère que les résultats sont satisfaisants car inférieurs aux valeurs sanitaires indicatives françaises, souvent supérieures à celles de plusieurs pays européens et contestées par plusieurs associations.
Le 27 février 2025, l’Assemblée Nationale a promulgué une loi limitant partiellement la fabrication et la vente des produits contenant des PFAS et obligeant les pollueurs à dépolluer leurs sites et l’environnement. C’est une première victoire !
Alors qu’en France, plusieurs maires et responsables d’agglomération se sont mobilisés pour demander l’arrêt des pollutions de l’eau par tous les PFAS et la mise en place de traitements de décontamination, certains élus du bassin d’Alès considèrent que la pollution de l’eau potable n’est pas inquiétante. C’est inacceptable !
Le groupe Solvay a décidé de fermer l’usine en sacrifiant l’emploi des salariés et peut-être même leur santé. Il laisse une région polluée plutôt que d’envisager une solution respectueuse de l’environnement. Il met en danger le développement économique et touristique de notre région et des communes riveraines.
Le Collectif « Gard-Eau-PFAS » appelle les élus du Gard et d’Occitanie (maires, conseillers municipaux, président et vice-présidents d’agglomération ou de communautés de communes, conseillers régionaux et départementaux, députés et sénateurs) à :
- faire réaliser des analyses systématiques des PFAS, y compris du TFA dans les prélèvements d’eau potable des forages puisant dans les nappes du Gardon et du Rhône, en aval de l’usine de Solvay,
- interpeller le gouvernement et les autorités sanitaires pour qu’ils engagent sans délai des études de toxicité pour mieux connaître la dangerosité du TFA, et des études épidémiologiques pour les salariés de Solvay et les habitants des communes voisines de l’usine, dans lesquelles a été décelé un cluster de maladies graves dont le glioblastome,
- interpeller les pouvoirs publics pour qu’ils obligent SOLVAY à dépolluer le site et ses environs, conformément au principe « pollueur payeur » et à la nouvelle loi sur les PFAS,
- informer régulièrement la population de l’état de la pollution de l’eau par les PFAS et des mesures.
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En 2024, le Collectif « Gard-Eau-PFAS » – comprenant des associations, des collectifs locaux, des salariés de l’usine SOLVAY et des citoyens – a été créé suite aux révélations de Générations Futures sur une pollution significative aux PFAS (polluants éternels) dans l’eau des rivières proches de Salindres (Arias, Avène et Gardon) et dans l’eau de distribution de certaines communes.
Le TFA (acide tri-fluoro acétique), produit par l’usine SOLVAY de Salindres, est le PFAS le plus présent avec une concentration très élevée, supérieure à la plupart de celles révélées en France et dans d’autres pays européens.
D’autres analyses, effectuées en 2024 par Générations Futures et par des collectifs de citoyens, ont confirmé la présence de TFA en quantité significative dans l‘eau potable de 12 communes le long du Gardon, jusqu’à la confluence du Rhône.
Après un an d’alerte, l’Agence Régionale de Santé d’Occitanie (ARS) confirme le 6 mars 2025 la présence de TFA dans 32 captages le long du Gardon, en aval de l’usine de SOLVAY, avec une concentration parfois supérieure à celles trouvées par Générations Futures. Mais l’ARS considère que les résultats sont satisfaisants car inférieurs aux valeurs sanitaires indicatives françaises, souvent supérieures à celles de plusieurs pays européens et contestées par plusieurs associations.
Le 27 février 2025, l’Assemblée Nationale a promulgué une loi limitant partiellement la fabrication et la vente des produits contenant des PFAS et obligeant les pollueurs à dépolluer leurs sites et l’environnement. C’est une première victoire !
Alors qu’en France, plusieurs maires et responsables d’agglomération se sont mobilisés pour demander l’arrêt des pollutions de l’eau par tous les PFAS et la mise en place de traitements de décontamination, certains élus du bassin d’Alès considèrent que la pollution de l’eau potable n’est pas inquiétante. C’est inacceptable !
Le groupe Solvay a décidé de fermer l’usine en sacrifiant l’emploi des salariés et peut-être même leur santé. Il laisse une région polluée plutôt que d’envisager une solution respectueuse de l’environnement. Il met en danger le développement économique et touristique de notre région et des communes riveraines.
Le Collectif « Gard-Eau-PFAS » appelle les élus du Gard et d’Occitanie (maires, conseillers municipaux, président et vice-présidents d’agglomération ou de communautés de communes, conseillers régionaux et départementaux, députés et sénateurs) à :
- faire réaliser des analyses systématiques des PFAS, y compris du TFA dans les prélèvements d’eau potable des forages puisant dans les nappes du Gardon et du Rhône, en aval de l’usine de Solvay,
- interpeller le gouvernement et les autorités sanitaires pour qu’ils engagent sans délai des études de toxicité pour mieux connaître la dangerosité du TFA, et des études épidémiologiques pour les salariés de Solvay et les habitants des communes voisines de l’usine, dans lesquelles a été décelé un cluster de maladies graves dont le glioblastome,
- interpeller les pouvoirs publics pour qu’ils obligent SOLVAY à dépolluer le site et ses environs, conformément au principe « pollueur payeur » et à la nouvelle loi sur les PFAS,
- informer régulièrement la population de l’état de la pollution de l’eau par les PFAS et des mesures.